L'économie sociale et solidaire (ESS) rassemble les entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, qui cherchent à concilier activité économique et utilité sociale.
Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs : encadrement de l'utilisation des bénéfices, réinvestissement de leurs résultats dans le développement et la pérennité, limitation des écarts de salaires…
2,3 millions de salariés
10 à 15 % de l'emploi salarié selon les régions
Création de 440 000 emplois nouveaux en 10 ans
600 000 emplois à renouveler d’ici 2020
Après plus de deux ans de travaux, la loi relative à la reconnaissance et au développement de l'économie sociale et solidaire a été adoptée à l’été 2014.
Sont ainsi reconnues les spécificités des coopératives, associations, mutuelles et fondations… des entreprises génératrices de richesses économiques et porteuses de réponses aux besoins sociaux et environnementaux.
Cette nouvelle loi :
Elle créé également de nouveaux dispositifs de financements pour toutes les structures de l’ESS.
> Ce qui change pour les Scop et les Scic
Transmission d’entreprise aux salariés La loi crée un statut de Scop d’amorçage qui permet notamment à un associé non coopérateur, de détenir pendant un délai maximal de 7 ans plus de la moitié du capital d’une coopérative de travail. Le régime fiscal de la coopérative de travail a été modifié en conséquence. Il s’applique donc, en cas de transformation d’une société en coopérative, alors que les salariés ne détiennent pas la majorité du capital, mais détiennent la majorité des droits de vote. |
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Groupements de Scop
La loi facilite également le regroupement des Scop en permettant à une d’entre elles ou à des salariés membres de détenir la majorité du capital et des droits de vote d’une autre coopérative de travail faisant partie du même groupe.
Scic
La loi assouplit les conditions de création et de fonctionnement des Sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic).
Elle prévoit, entre autres, la possibilité de créer une Scic avec des producteurs de biens et de services non-salariés. Pour les collectivités locales, la détention jusqu’à 50 % du capital de la Scic (participation aujourd’hui limitée à 20 %) et de recruter des jeunes en emplois d’avenir dans les conditions du contrat d’accompagnement dans l’emploi.
Coopératives d’activités et d’emploi
La loi définit les missions et les règles de fonctionnement de la coopérative d’activités et d’emploi (CAE) et le statut d’entrepreneur-salarié. Ce dernier est une personne physique qui crée et développe une activité économique en bénéficiant d’un accompagnement individualisé et de services mutualisés mis en œuvre par la CAE en vue d’en devenir associé dans un délai de 3 ans à compter de la conclusion de son contrat avec la coopérative. Le statut social de l’entrepreneur-salarié comme celui d’entrepreneur-salarié devenu associé est légalement assimilé à celui des salariés.
En savoir plus |
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